Choisis un thème!

Sonate pour verre et fer

19 mai 2010 - Les Débrouillards

Voilà une expérience qui te fera « résonner »!

Il te faut :


– Entre 2 à 8 verres à vin
– De l’eau
– Du colorant alimentaire
– Un crayon
– Un fil métallique très mince (grosseur d’un fil à coudre)
– Une tasse à mesurer
– Une règle

1 Verse de l’eau dans un des verres et ajoute quelques gouttes de colorant alimentaire.
2 Frappe légèrement avec le crayon contre le verre. Tu entendras une note de musique.
3   Verse la même quantité d’eau dans un second verre et frappe-le légèrement pour t’assurer que les deux verres produisent la même note. S’il y a une différence, ajoute de l’eau à l’un des verres et vérifie encore une fois.
4   Place les verres à dix centimètres l’un de l’autre. Dépose le fil métallique sur l’un d’eux.

5   Frappe légèrement sur le verre n’ayant aucun fil métallique et observe bien ce qui se passe avec l’autre verre. Le fil métallique bouge!
Poursuis l’expérience
Maintenant, remplis d’autres verres, mais à des niveaux différents. Humecte ton index et fais-le glisser sur le rebord du verre. Un son jaillira. Ton doigt agit comme l’archet sur une corde de violon.Passe d’un verre à l’autre pour jouer une mélodie. Tu pourrais aussi simplement frapper les verres.

C’est quoi le truc?
Un son est une suite de vibrations invisibles, c’est-à-dire une suite de mouvements de va-et-vient rapides. Ces vibrations poussent l’air sous forme d’ondes.Quand tu frappes le verre, les ondes sonores émises rejoignent l’autre verre et le font vibrer. Ce phénomène s’appelle résonance. Il se produit parce que les deux verres sont à la même note (on dit aussi même fréquence). Les vibrations du deuxième verre sont transmises au fil métallique. Cela prouve que le son a un impact physique sur les choses qui l’entourent.
Pour les observateurs
Si tu es très observateur, regarde la surface de l’eau colorée lorsque tu entends le son. L’eau devrait bouger. Cela indique que les ondes sonores voyagent dans l’eau comme dans l’air.

Texte: Yannick Bergeron
Photos: Laurence Labat
Merci à la Débrouillarde: Ariane Fortin

 

Ce texte est tiré du magazine Les Débrouillards de novembre 2004.