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Les aléas de Philae

25 novembre 2014 - Céline Lapointe

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Si tout avait bien fonctionné, voici comment aurait dû se poser Philae. Il est difficile de déterminer à ce moment-ci les instruments qui pourront continuer à récolter des données.
Illustration : ESA.

Pas facile d’atterrir sur une comète à des centaines de millions de kilomètres de la Terre quand on ne pèse que 100 kilos!

Le 12 novembre, Philae a réussi à se poser sur 67P, mais certains de ses instruments n’ont pas fonctionné et il a raté le point d’atterrissage initialement prévu. Philae a rebondi, deux rebonds, un grand et un petit. Le premier grand bond a duré 1 heure 50 minutes pendant lequel il a parcouru environ un kilomètre! Il n’y a pratiquement pas de gravité sur la comète, le petit robot y est donc léger comme une plume.

Selon l’Agence spatiale européenne, Philae serait maintenant calé entre deux rochers dans un endroit très peu ensoleillé. Ce qui est un gros problème puisqu’il fonctionne à l’énergie solaire! Il faudra donc beaucoup plus de temps à ses piles pour se recharger. Au lieu de prendre deux jours, cela pourrait prendre 2 mois. D’un autre côté, comme Philae est dans un lieu plus ombragé, il pourrait survivre à son passage près du Soleil en août prochain et continuer à transmettre des informations plus longtemps.

Malgré sa position délicate et des instruments inutilisables, Philae a tout de même réussi à collecter des informations très importantes. Ainsi, il a pu analyser la poussière et mesurer la densité de la comète. Les chercheurs espèrent aussi qu’avant de ne plus avoir d’énergie, Philae pourra creuser un trou dans le sol de 67P et récolter des données.

Pour l’instant le vaillant petit robot dort… mais aussitôt ses piles rechargées, il reprendra le travail. D’ici là, les scientifiques, eux, ne roupillent pas! Ils analysent les données déjà transmises.