Bienvenue à la ferme… en ville!
Du champ à l’assiette, nos aliments parcourent environ 2500 kilomètres. Il faut énormément de carburant pour les transporter. La solution? Manger des aliments produits le plus près possible de chez nous.

Quand on habite en ville, l’agriculture urbaine est un bon moyen de manger local. Il suffit d’un balcon pour faire pousser quelques légumes. En plus, la végétation aide à garder les villes plus fraîches en été. Les potagers et autres espaces verts aident aussi à prévenir les inondations.
Des légumes sur les toits
Les toits sont d’excellents endroits pour construire une serre. Des tomates, des concombres et bien d’autres légumes peuvent ainsi pousser sur les bâtiments.

Les Ferme Lufa en sont un bon exemple. En 2011, cette entreprise montréalaise a été la première au monde à construire une serre commerciale sur un toit.
Chez Lufa, on ne cultive pas dans la terre. Chaque plant pousse dans un récipient d’eau, connecté à des tuyaux. Les racines absorbent les nutriments dans l’eau. On appelle cela de l’hydroponie.
La température et l’humidité sont aussi contrôlés. Et des vitres spéciales laissent passer la lumière du soleil, mais retiennent la chaleur.
Insectes au travail
Pour éviter les ravages causés par des pucerons et autres bestioles, les Fermes Lufa n’utilisent pas de pesticides. «On libère des guêpes et des coccinelles pour qu’elles mangent les insectes nuisibles. Il y a aussi des abeilles qui pollinisent nos plantes», explique Callie Giaccone, de chez Lufa. L’objectif est d’imiter la nature, mais en ville.
Ces dernières années, de nombreux autres projets ont vu le jour à travers le monde. Un hôpital de Boston (États-Unis) produit une partie de la nourriture de sa cafétéria sur son toit. À Hong Kong, on jardine au sommet de gratte-ciel… à 300 mètres de hauteur!
Une basse-cour dans ta cour…

Se réveiller avec des œufs frais tous les matins? Le rêve! Dans plusieurs villes du monde, des résidents élèvent des poules dans leur cour.
Pour les protéger des prédateurs, il faut construire un enclos avec du grillage. Elles peuvent ainsi se promener en toute sécurité. Les poules pondeuses ont bien plus de place dans un poulailler urbain que dans une grande ferme industrielle.
Cependant, les coqs sont rarement acceptés en ville, car ils réveillent tout le voisinage en chantant au petit matin!
… et des moutons dans le parc!

Et si on utilisait des moutons pour tondre le gazon? Ce serait mignon de voir ces animaux se promener dans les parcs. Cette pratique, l’écopâturage, est populaire en Europe et se répand au Québec, notamment à Montréal.
En broutant l’herbe, ces ruminants entretiennent le parc d’une manière plus écologique… et bien plus amusante! Et dans la bergerie, le fumier des moutons est récupéré. Cet engrais fertilise ensuite les jardins et les potagers communautaires.
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