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Bobsleigh

17 décembre 2019 - Raphaëlle Derome

 

En bobsleigh, les athlètes dépassent souvent 130 km/h. Comment aller si vite, et surtout plus vite que ses rivaux, juste en se laissant glisser ?

Une épreuve de bobsleigh, c’est comme :

1. prendre un élan à vélo et lâcher les pédales dans la descente,
2. suivre le parcours le mieux possible, sans jamais pédaler,
3. et prendre les virages à la perfection pour gagner du temps.

La poussée

Au signal de départ, les bobeurs poussent leur engin à toute vitesse sur une piste d’élan de 50 mètres. Arrivés à la descente, ils sautent à bord et la glissade commence. Cette poussée est la seule énergie que les bobeurs donnent à leur véhicule de toute l’épreuve. Elle est cruciale car leur vitesse de départ s’amplifiera pendant la descente. Ainsi, si les bobeurs poussent leur engin assez vite pour gagner 100 millisecondes au départ, ils prendront 300 millisecondes de moins pour effectuer le parcours. C’est parfois suffisant pour monter sur le podium ! Il faut donc des athlètes extrêmement forts et rapides.

La descente

Pendant la descente, le bobsleigh doit passer à des endroits précis pour gagner le plus de vitesse possible. Toutefois, dans les lignes droites, impossible de contrôler le bobsleigh : les patins glissent trop.

Tout se joue donc dans les virages, quand l’effet centrifuge repousse le bobsleigh vers l’extérieur de la courbe. Deux conséquences :

1) comme la piste est tubulaire, être repoussé vers l’extérieur, ça signifie monter sur le côté de la piste ;
2) l’effet centrifuge presse les patins contre la piste. Les patins mordent dans la glace et le pilote peut diriger le bobsleigh. Il tente alors de prendre la ligne parfaite.

La ligne parfaite!

1 Si le bobsleigh monte trop haut dans la courbe, ce sera un détour par rapport à la ligne droite. Il perdra donc du temps dans le virage. Il risque même de se renverser !

2 Pour raccourcir son trajet, un pilote passe à l’intérieur du virage. Mais en orientant son bobsleigh vers le centre, il dépense de l’énergie contre l’effet centrifuge, donc il ralentit.

3 La ligne parfaite n’est ni trop longue, ni trop lente. Pour planifier les manoeuvres dans les virages, les pilotes apprennent la piste par coeur. Quant aux passagers, ils encaissent de nombreuses secousses sans bouger pour ne pas déstabiliser le bobsleigh.

Après quinze ou vingt virages, c’est la ligne d’arrivée ! La descente n’a duré qu’une petite minute ! Et maintenant ? On recommence. En compétition, on additionne les temps de deux ou quatre descentes, selon le cas.

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