Prends les commandes de cet avion
Es-tu prêt à piloter cet avion à 10 000 mètres au-dessus de l’océan avec 345 passagers à bord ? Pour ça, tu dois d’abord le connaître à fond !
Bienvenue à bord du Airbus A330 ! Le poste de pilotage accueille deux pilotes. Le commandant s’assoit à gauche. Son poste de commande est l’image miroir de celui du copilote. Tous les deux ont suivi la même formation et chacun peut piloter l’appareil d’un poste ou de l’autre. Ils se partagent toutefois les tâches, car elles sont nombreuses et complexes. Malgré cela, les bases du pilotage sont les mêmes pour tous les appareils.
Prêt au décollage ?
Pousse les leviers vers l’avant. La puissance des réacteurs augmente et l’avion accélère. Il crée alors un vent autour de lui, comme toi quand tu cours ou que tu fais du vélo. Quand l’avion atteint 250 km/h, ce vent devient très fort. Il peut alors soulever l’avion et le faire voler, un peu comme un cerf-volant.
Comment ça marche ?
En passant autour des ailes, le vent pousse sur le dessus et sur le dessous des ailes. Mais à très grande vitesse, le vent du dessous pousse beaucoup plus fort. Pourquoi ? Parce que le vent du dessous est ralenti par la forme et l’inclinaison des ailes. Comme ce vent est plus lent, il pousse plus fort vers le haut. Résultat : l’avion décolle du sol !
Dans une voiture qui roule vite, passe ta main par la vitre. Tiens-la à plat comme une aile. Sens-tu le vent au-dessus et en dessous ? Déplace ton pouce sous la main. Cela ralentit le vent sous la paume. Tu ressentiras une légère poussée vers le haut. Essaye aussi avec des inclinaisons différentes.
Manoeuvrer l’avion en vol
Pour tourner à gauche, penche la manette à gauche. L’aileron de l’aile gauche se redresse tandis que celui de l’aile droite s’abaisse. Résultat : l’aile gauche fend l’air plus difficilement que l’aile droite. L’avion penche alors du côté gauche et tourne. Pour tourner à droite, c’est l’inverse. Pour faire monter l’avion, tire la manette vers l’arrière. Les ailerons arrière se redressent vers le haut. Le vent provoqué par le mouvement de l’avion appuie sur ces ailerons relevés. Cela fait basculer la queue de l’avion vers le bas. Le nez de l’appareil lève alors vers le haut, pour décoller ou monter en altitude.
S’orienter en vol
Pour savoir où tu es au milieu de l’océan ou au-dessus des nuages, tu comptes surtout sur deux instruments :
– Un récepteur GPS, comme celui qu’on retrouve dans plusieurs voitures. Cet instrument communique avec des satellites qui t’informent sur ta position, ta direction et ton altitude.
– Des gyroscopes. Ils enregistrent les trajets (distance, vitesse, etc.) à partir d’un point de départ. Avec ces informations, l’ordinateur de bord calcule les coordonnées de ta position actuelle.
Programmer le pilote automatique
Le pilote automatique permet de voler en ligne droite, mais aussi de programmer un trajet par certains lieux précis, à une vitesse et une altitude déterminées. Grâce à lui, pas besoin de rester concentré sur le trajet pendant des heures. Tu peux effectuer d’autres tâches importantes et être bien réveillé en cas de problème !
Un moteur en feu ? Pas de problème !
Enfin, presque… Le pilote coupe l’alimentation du moteur en carburant et déclenche des jets de mousse dans ce moteur pour éteindre le feu. L’avion peut voler avec un seul réacteur. Il devra cependant utiliser son aileron arrière vertical en permanence pour avancer droit.
Les commandes ne répondent plus ?
Plusieurs circuits électriques relient les commandes aux moteurs, aux ailerons, aux trains d’atterrissage, etc. Si un circuit est défectueux, un autre prend le relais.
Non ! L’urine et les excréments sont récupérés dans un réservoir et celui-ci est vidé entre chaque vol. Ouf !
Moi qui ai le vertige et qui suis daltonien, j’ai vraiment le goût de conduire un avion ! 😛
Bien! Bravo!!!