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Sport et cerveau : super duo!

21 août 2023 - Sophie Mangado

Tu veux diminuer ton stress et t’améliorer en classe? Fais du sport!

Illustration d'un cerveau qui soulève des altères
Illustration : Félix LaFlamme

Bon pour le mental

«Plus on fait d’activité physique, plus on améliore notre santé mentale», affirme la psychologue du sport Isabelle Doré. Pourquoi?

1. Quand tu fais du sport, tu te concentres sur le moment présent. Cela bloque les pensées stressantes.

2. Les succès sportifs augmentent ta confiance en toi et le contrôle de tes émotions. Pour cela, tu dois te donner des objectifs atteignables.

3. De bonnes motivations sportives améliorent ton estime de toi. Par exemple, le plaisir de retrouver tes amis à l’entraînement.

Mais attention aux mauvaises motivations, comme vouloir juste plaire aux autres en gagnant des médailles ou en changeant ton apparence corporelle. «C’est malsain. Ta santé mentale risque même de se dégrader», prévient Isabelle Doré.

En solo ou en équipe?

Chez les jeunes, les sports d’équipe ont un avantage sur les sports individuels. Ils réduisent plus efficacement les risques de souffrir d’anxiété, de dépression ou d’isolement.

L’étudiant en psychologie Charles-Étienne White-Gosselin affirme que «dans une équipe, on s’entraîne, on gagne et on perd ensemble. Ça augmente le sentiment d’appartenance à un groupe. Ce sentiment aiderait à contrer les pensées négatives et l’isolement».

«Malgré ça, les sports individuels apportent quand même toutes sortes de bénéfices», rappelle-t-il. Et les sports collectifs augmentent parfois l’anxiété de certains jeunes : ceux qui craignent de nuire à l’équipe et de subir les critiques des coéquipiers.

Pour Charles-Étienne White-Gosselin, il est important de choisir une activité ou un club où tu te sens bien.

Illustration d'un cerveau qui joue au basketball
Illustration : Félix LaFlamme

Et le stress de la compétition?

Avec un bon encadrement et une pression raisonnable, «la compétition peut générer un stress positif, qui te pousse à te dépasser, reprend Isabelle Doré. Victoire ou défaite, si tu aimes ton sport, les émotions de la compétition renforceront ton estime de soi, et ton sentiment d’appartenance à ton équipe.»

Vive l’apprentissage sportif!

Pour évaluer les effets du sport sur l’apprentissage, l’équipe de Dave Ellemberg a fait bouger des élèves de 5e année pendant la classe de français.

Résultats? Les élèves étaient plus attentifs. Ils participaient et collaboraient davantage. Leur mémoire s’est aussi améliorée. Et ils ont obtenu de meilleurs résultats!

«L’attention réagit à l’entraînement un peu comme un muscle, continue Dave Ellemberg. Après un exercice, les muscles sont un peu plus gros. Mais ils reprennent leur taille initiale très rapidement. Par contre, si on s’entraîne régulièrement, les muscles deviennent vraiment plus gros. Et ils le restent.»

Pour leur bien-être physique et mental, les spécialistes recommandent aux jeunes de faire une heure d’activité modérée à intense par jour. Aller à l’école à vélo, ça compte autant que le cours de volleyball.

Dopé aux hormones

Comment le sport rend-il le cerveau plus attentif et moins anxieux? Il lui fait sécréter des hormones cérébrales bénéfiques.

  • La dopamine donne de l’énergie et stimule la motivation et l’attention.
  • La sérotonine diminue l’anxiété.
  • L’endorphine améliore l’humeur et aide à la concentration.
  • La noradrénaline donne envie de poursuivre l’entraînement et de vivre de nouvelles expériences.

Plus pour les ados

On observe les effets des hormones cérébrales à tous les âges. Toutefois, «entre 13 et 20 ans, le cerveau subit une poussée de croissance, mentionne Dave Ellemberg. Surtout la partie impliquée dans la réflexion, la personnalité, l’humeur et le contrôle des émotions.»

Cette croissance rend le cerveau très réceptif aux hormones cérébrales. À l’adolescence, le sport lui procure donc des bienfaits durables pendant la vie adulte. Alors enfile des baskets à ton cerveau!

 

Merci à Dave Ellemberg, neuropsychologue et professeur à l’École de kinésiologie et de l’activité physique de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. À Isabelle Doré, professeure adjointe à l’École de kinésiologie et  de l’activité physique de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et à Charles-Étienne White-Gosselin, étudiant au doctorat en psychologie à l’Université du Québec à Montréal.

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