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Comment devenir astronaute

21 août 2023 - Bruno Lamolet

En novembre 2024, Jeremy Hansen sera le premier Canadien à s’envoler vers la Lune. Découvre son parcours fascinant!

En mars 2008, l’Agence spatiale canadienne (ASC) publie des annonces pour recruter de futurs astronautes. À ce moment-là, l’Ontarien Jeremy Hansen est pilote d’avion de chasse. Il voit l’annonce au téléjournal et soumet sa candidature. Mais il est loin d’être le seul!

Candidatures reçues : 5 300.

Illustration d'un astronaute qui surfe sur une fusée

Comment sélectionne-t-on les futurs astronautes?

Entrevues

Pour repérer les meilleurs candidats, l’Agence Spatiale canadienne les soumet à des tests de sélection très exigeants. Les candidats doivent d’abord présenter leurs compétences de base. Par exemple, leurs études, leurs expériences de travail et les langues qu’ils maîtrisent. Pour cela, ils remplissent des questionnaires et participent à des entrevues.

Candidats retenus : 44

Tests physiques

Ils passent ensuite des examens médicaux, des tests de conditionnement physique et d’aptitudes multiples. Par exemple : endurance, raisonnement, force, concentration, dextérité et habileté dans l’eau, dont faire un casse-tête en apnée.

Candidats retenus 31

Tests de comportement

Les candidats vivent un écrasement d’hélicoptère en mer. Heureusement, c’est une simulation en piscine à vagues. Comment réagissent-ils dans le feu de l’action? C’est ce que notent les examinateurs.

Ensuite, les candidats sont soumis à des simulations d’incendie, de fuites d’eau glacée et de déversements toxiques à bord d’un navire.

Candidats retenus : 16

Évaluations finales

Les candidats subissent des examens médicaux et psychologiques très poussés. Ils doivent aussi démontrer qu’ils sauront bien expliquer les défis de l’exploration spatiale au public. Et ils sont convoqués à une dernière entrevue d’évaluation.

Candidats retenus : 2

En mai 2009, deux candidats sont finalement retenus : l’Ontarien Jeremy Hansen et le Québécois David Saint-Jacques. Ils peuvent désormais apprendre leur métier d’astronaute.

À l’école des astronautes

Cette école se trouve à Houston, aux États-Unis. Ses élèves sont des femmes et des hommes sélectionnés dans plusieurs pays. Ils perfectionnent leurs connaissances en biologie, en ingénierie, en sciences spatiales ou en robotique. Ils acquièrent aussi plusieurs habiletés comme le pilotage, les soins médicaux d’urgence ou des techniques de survie.

«On apprend également à utiliser les combinaisons spatiales, notamment en piscine pour simuler l’apesanteur. On étudie aussi le fonctionnement de la Station spatiale internationale et le maniement du Canadarm, le bras robotique inventé au Canada.» raconte Jeremy Hansen.

Après deux ans de formation, Jeremy devient officiellement astronaute en 2011. Il espère s’envoler dans l’espace un jour, mais ça dépendra des missions à effectuer. Certains astronautes ne décollent jamais, mais tous sont très occupés sur Terre.

Jeremy Hansen en combinaison spatiale qui s'entraîne dans une piscine
Photo : Agence spatiale canadienne

Sur Terre

Les astronautes s’entraînent régulièrement pour ne pas oublier leurs apprentissages. Ils acquièrent aussi des compétences supplémentaires, comme une autre langue ou le maniement d’un nouvel outil.

Ils collaborent à des projets de recherche scientifique. Ainsi, en 2013, Jeremy a participé à une expédition scientifique de six jours sous terre en Italie. Puis à une autre de sept jours dans un laboratoire sous-marin, au large de la Floride en 2014. Il se préparait ainsi à travailler en équipe dans des espaces restreints, comme à bord de la Station spatiale internationale.

Station spatiale

Le rôle principal des astronautes sur Terre, c’est d’être agent de liaison, ou capcom, au centre de contrôle des missions, à Houston. Toutes les communications entre les experts au sol et les astronautes dans l’espace passent par le capcom. Pourquoi confie-t-on cette tâche surtout à des astronautes ?

«Parce que nous comprenons les astronautes en orbite et leurs défis. Nous avons tous suivi la même formation. De plus, nous profitons de leur expérience pour nos futures missions, dit Jeremy. Et c’est très amusant de parler avec des gens en apesanteur, qui flottent à l’écran!»

Jeremy Hansen, Victor J. Glover,Gregory Reid Wiseman et Christina Koch
Jeremy Hansen, Victor J. Glover, Gregory Reid Wiseman et Christina Koch
Photo : NASA

Direction la Lune

En avril 2023, l’Agence spatiale américaine, la NASA, sélectionne Jeremy et trois autres astronautes pour une mission en orbite autour de la Lune. C’est la mission Artemis ll.

Les quatre astronautes testeront tous les équipements du vaisseau Orion. Ils simuleront aussi l’envoi d’une capsule sur le sol lunaire. Objectif : préparer le voyage d’autres astronautes et un atterrissage sur la Lune en 2025.

Jeremy Hansen est né le 27 janvier 1976 à London, en Ontario. À l’école, il est passionné de sciences. «J’étais même un peu nerd», précise-t-il.

À 17 ans, il décroche son brevet de pilote d’avion. Après le secondaire, Jeremy étudie au Collège militaire royal de Saint-Jean, au Québec. Il entre ensuite à l’université au Collège militaire royal du Canada, à Kingston, en Ontario. Il y étudie en sciences spatiales.

Il joint ensuite l’armée de l’air. Jusqu’à ce qu’il voie, en 2008, une petite annonce au téléjournal…

 

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