PEUT-ON PARTAGER DES SOUVENIRS ?
As-tu déjà remarqué la phrase « Je me souviens » sur les plaques d’immatriculation ? Bien qu’elle soit embossée sur toutes les voitures québécoises, gravée sur la façade du Parlement et brodée sur les écussons du 22e régiment des Forces armées canadiennes, elle n’a pas de signification officielle précise.
Selon toi, de quoi faut-il se souvenir ? De nos plus grands exploits ou de nos plus horribles dégâts ? Des moments de grande joie ou de terrible tristesse ? Est-ce qu’il y a des choses dont il faut absolument se souvenir… et d’autres qu’il serait préférable d’oublier ? Peut-on choisir ce dont on se souvient et ce qu’on oublie ?
Peut-on imaginer les souvenirs des autres ?
Un même souvenir peut-il être différent pour deux personnes ?
Peut-on avoir une mémoire collective ?
Mais comment peut-on se souvenir de quelque chose qu’on n’a jamais
vécu ? Est-ce même possible de partager un souvenir ? Ce qu’on choisit de raconter dans les livres d’histoire peut-il en quelque sorte changer le passé… et le présent ? Et toi, serais-tu la même personne si tu avais des souvenirs différents ?
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La majorité non, parce qu’un secret, c’est secret.
Pour le slogan « Je me souviens », je crois qu’il faut se rappeler des souvenirs du Québec même si on ne les a pas vécus, en les transmettant de génération en génération.
Un fan d’histoire !!! ***
Selon moi, c’est impossible de se souvenir de quelque chose que l’on a pas vécu. On ne peut pas partager un souvenir, car tout le monde pense et imagine différemment; par contre, on peut toujours réfléchir de façon un peu similaire à la manière d’une autre personne. Je dirais qu’il est important de se souvenir de nos bêtises et nos dégâts, parce qu’on apprend toujours de nos erreurs. Si on changeait les souvenirs de quelqu’un, cette personne aurait probablement une personnalité et des habitudes différentes.
Je pense que oui, si la personne en question te ressemble mentalement (dans le sens des goûts en commun et des moments passés ensemble) et s’ils ont de la compassion pour l’autre.
Ça dépend de quoi et à qui.